Si on disait que

Les textes que tu entends pendant la représentation ressemblent parfois à des poèmes. En fait, écrire un poème, c’est jouer avec les mots. Ce que les poèmes font tellement bien, c’est remplacer les mots par des images qu’on a dans la tête. Chaque phrase signifie beaucoup plus que ce qu’on entend et ainsi apparaissent toutes sortes d’images que tu vois en l’écoutant.

Un exemple :

‘Je suis caché derrière mes paupières’

Que voudrait dire cette phrase ? Tu le vois dans ton esprit ?

• Ce poème revient plusieurs fois dans la représentation :

Si on disait que la montagne était une ville.
Et la mer une grand-place.
La nuit serait le jour.
Sept serait huit et rouge noir.

Un rideau serait une robe.
Un tee-shirt un cerf-volant.
Une maman serait une maison.
Une maison une tête.
Marcher serait penser.

À ton avis, comment ce poème pourrait-il se poursuivre ?

Règle la minuterie sur 1 minute. Écris « MAISON » sur une feuille de papier. Puis écris le premier mot qui te vient à l’esprit. Et ensuite le suivant. Écris sans réfléchir tous les mots qui apparaissent, sans lien entre eux.

Encercle les mots qui te plaisent le plus, qui sont les plus amusants ou les plus jolis, et utilise-les pour composer une nouvelle strophe faisant suite au poème existant. Souvent, moins les mots semblent aller ensemble, plus la phrase sonne bien.

Ci-dessous, tu peux écouter le poème tel qu’il est chanté dans le spectacle.

Tu chantes ta propre strophe à la suite du poème ?